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POUR QUOI SOIGNE T ON ?
Quel enfant n’a pas rêvé un jour d’être docteur, vétérinaire ou « sauveur de la planète » ? Il semblerait que l’être humain ait cette propension à l’empathie et au soin. L’enfant a grandi et nous voici aujourd’hui « professionnel de la santé ». Mais pour quoi avons-nous choisi ce métier ?
La question mérite d’être posée et exige une réponse sincère de notre part, qui va chercher dans les recoins les plus intimes de notre Être.
Est-ce :
- Parce que l’on soigne dans la famille, de père en fils ? Lorsque l’on soigne juste parce que les autres l’on fait avant nous et qu’il faut faire comme eux, suivre l’exemple et ne pas déroger à la règle, on est dans le déni de Soi.
- Parce que c’est un bon parti qui paye bien et qui nous assure ainsi une bonne « place » dans la société ? Lorsque l’on soigne pour une contrepartie financière sans appétence particulière, on est dans le déni de Soi. D’aucuns diraient d’ailleurs que cela est de la prostitution.
- Parce que c’est valorisant : le soignant se positionne au-dessus de son patient : il est celui qui sait ? Lorsque l’on soigne dans le but d’avoir du pouvoir, on est dans l’orgueil et le déni de Soi (et de l’Autre).
- Parce que l’on a de la reconnaissance de la part du patient et/ou de sa famille et/ou de notre entourage ? Lorsque l’on soigne pour être reconnu, que l’on se nourrit des gratitudes de nos patients et de nos proches, on est dans le déni de Soi.
- Parce que, dans notre enfance, on a « perdu » un proche que la médecine n’a pu sauver et l’on veut prendre une revanche, trouver la réponse, pour ne plus avoir à revivre cela ? Lorsqu’on soigne pour réparer, on vit dans le passé et on est dans le déni de Soi.
- Parce que, enfant, l’on a ressenti un manque d’affection, d’intérêt pour notre personne et l’on souhaite ainsi compenser ce manque en s’occupant de l’autre, comme l’on aurait voulu que l’on s’occupe de nous ? Lorsque l’on soigne pour compenser un manque, on ne vit pas l’instant comme un cadeau, mais comme une « prise » vitale qui pourra peut-être un jour combler ce manque d’Amour en nous. On est alors dans le déni de Soi.
- Ou bien parce que c’est une Evidence, que l’on ne peut pas être autrement que dans l’empathie et la bienveillance avec autrui ? Lorsque l’on est dans cette dernière posture, on se rend compte que le statut de « professionnel de la santé » est, en fin de compte, utile, mais certes pas nécessaire ; que nous sommes et serons soignants, même lorsque notre activité professionnelle aura été à son terme ; que l’on est avec l’autre (et avec Soi) à chaque instant de la journée, lorsque l’on salue son voisin, lorsque l’on fait ses courses, lorsque l’on est avec sa famille ou avec ses amis et même lorsque l’on est juste (soit disant seul) avec Soi.
Réciproquement, on peut être « soignant » sans avoir le statut de professionnel de la santé : lorsque l’on EST véritablement avec Soi et avec l’Autre.
Car c’est cela, me semble–t-il, être soignant : c’est être Soi !
Magali ALCARAZ BIONDI
ON EST SPIRITUEL OU ON NE L’EST PAS
La spiritualité est comme la sobriété chez une personne alcoolique : elle est ou elle n’est pas ! On ne peut pas se dire sobre, et prendre quand même un verre, juste un petit, juste un dernier… On ne peut pas décider d’être sobre dans la salle de bains, dans le salon et dans la chambre mais tolérer de boire un petit verre dans la cuisine ; ou bien de ne rien boire chez soi mais accepter de boire chez les autres. De la même façon, on ne peut pas se dire sobre la semaine et se permettre d’être saoul le weekend ; « clean » avec sa famille et ivre avec ses amis. La spiritualité ne dépend ni du lieu ni du temps ni du contexte.
La spiritualité est un état, une philosophie de vie, ce n’est pas un trophée que l’on va placer dans une vitrine : elle ne se possède pas mais s’expérimente. Elle est une vigilance de chaque instant. En comparaison à la sobriété d’une personne anciennement alcoolique, c’est une volonté de chaque instant : la volonté de ne pas se laisser happer par d’anciennes habitudes qui apportent, en apparence, un soulagement de l’instant, mais qui, en fin de compte, nous éloignent davantage de celui ou celle que nous sommes vraiment.
Ainsi, si nous aspirons à la spiritualité dans notre vie, nous ne pouvons pas ne pas l’inclure dans tous les domaines de notre vie : notre vie familiale, sociale, professionnelle, sportive, créative…etc.
En tant que professionnels de la santé, nous sommes amenés à rencontrer des patients : personnes en souffrance (que ce soit physique ou morale). Il est alors de notre responsabilité de leur partager cette spiritualité à laquelle nous aspirons. Il n’est bien évidemment pas question ici de faire du prosélytisme ! Dans notre posture de soignants, nous comprenons que la situation qui se présente à nous, à eux, est juste (d’un point de vue beaucoup plus large) et qu’il n’y a rien à combattre, mais plutôt à accueillir et faire grandir. En leur offrant ce regard neuf et inspiré (qui peut s’exprimer par un mot, un discours, des gestes, des soins particuliers voire un silence) nous devenons spirituels.
Nous élevons nos patients et nos patients nous élèvent : c’est le fameux « contrat d’élévation mutuelle » !
Il n’y a rien à appliquer, à calculer, à préparer si ce n’est développer notre présence à l’instant pour être capable d’accueillir ce qui se présentera. Les « protocoles » seront ici bien inutiles. Un mot aura été décisif dans la guérison du patient alpha et c’est un silence qui soignera le patient béta, alors que le patient delta pourra retrouver le chemin de la guérison avec un soin particulier, et le patient lambda se sera vu prescrire un traitement approprié.
Accueillir notre patient, l’écouter et l’entendre dans sa demande, le respecter dans ses croyances, lui permettre de s’exprimer sans tabou et sans jugement de notre part pour lui offrir ce que nous sommes.
Le soin devient alors une danse inspirée entre le soignant et le patient : le patient fait le premier pas, le soignant enchaîne et la chorégraphie se construit. Aucun des deux protagonistes ne sait à l’avance à quoi cette danse va ressembler.
Le soin devient un cadeau (un « présent ») du soignant au soigné et du soigné au soignant. De la même façon, chaque rencontre est un présent pour les personnes concernées. Enfin, chaque instant est un cadeau, car « tout est bénédiction » !
Magali ALCARAZ BIONDI
CELUI QUE L’ON EST, A SA PLACE ET A SON RYTHME
Il est tentant, pour ne pas dire habituel de regarder ce que font les uns et les autres et de les juger, de se comparer en retour. C’est devenu une routine de chaque instant pour la plupart d’entre nous, et donc on aurait tendance à dire que c’est « normal ».
Or ce besoin de juger et comparer est le début de notre enfer.
Car nous sommes tous différents les uns des autres pour pouvoir justement exprimer pleinement ce que nous sommes et nous compléter les uns des autres. Car de cette différence naît la richesse de la Vie.
Menenius dénonçait déjà ce jugement en 503 avant J-C, dans un célèbre texte sur l’estomac, en utilisant la métaphore du corps humain. (Les membres de ce dernier, voyant que l’estomac restait oisif, lui reprochaient d’avoir le beau rôle, celui de recevoir la nourriture, de se gaver, alors que les autres « travaillaient ». Ils décidèrent alors de séparer leur cause de la sienne et lui refusèrent leur office. Mais cette conspiration se retourna rapidement contre eux, qui sans la participation de l’estomac, tombèrent bien vite en langueur.) En effet, sans ce dernier aucun autre organe ne pourrait faire ce qu’il a à faire, puisque de la digestion des aliments va découler l’absorption et l’énergie qui sera distribuée à chacune des parties. Ainsi, l’estomac n’est pas plus chanceux que le cœur ou le poumon, il fait ce qu’il sait faire : sa compétence est sa fonction, un point c’est tout. Il en est de même pour chaque organisme. Les uns ont besoin des autres, il n’en est pas de meilleur ou de pire, chacun fait ce qu’il a à faire, à son rythme propre. Le cœur ne va pas imposer son rythme aux poumons, au cerveau ou aux mitochondries : il fait ce qu’il sait faire, à sa cadence ; comme il le ressent personnellement, naturellement…et c’est parfait ainsi !
Albert Einstein disait très justement que « Si un poisson juge le degré de son intelligence à sa capacité à grimper aux arbres, il croira toute sa vie qu’il est un idiot !».
Pourquoi dépenser autant d’énergie à vouloir essayer de faire ce que d’autres font très bien alors que cela ne raisonne pas en nous, voire nous est impossible et nous rebute ?
Il importe de se centrer et d’écouter l’énergie de vie qui impulse en chacun de nous :
Personne ne va dire au poisson qu’il est fait pour nager, mais il comprendra, par son expérience, à quel point nager est agréable, facile, évident pour lui, et peu importe si les autres autour de lui grimpent aux arbres, lui est fait pour nager. Il pourra être reconnaissant aux autres de lui montrer que cette merveilleuse capacité de grimper, si noble et prestigieuse soit elle, n’est pas la sienne. Et par cette expérience, il apprendra davantage à se connaître.
La vie est richesse est coopération : quel que soit le milieu dans lequel on évolue. Que ce soit à la maison, dans son lieu de travail ou dans sa vie sociale, chacun apporte sa pierre à l’édifice et chaque pierre est importante, qu’elle soit petite dans un coin ou imposante et bien en vue. Pour qu’une graine puisse germer et donner son essence, elle a eu besoin d’un terrain propice à son ancrage, de la chaleur du soleil, de l’eau, des nutriments de la terre, du vent…etc. On ne verra sans doute que la plante obtenue et on n’en prendra que les feuilles. On oubliera sans doute tous ceux qui ont participé à son évolution…et alors ? Est-ce que le soleil, la terre, l’eau ou le vent demandent des comptes ?
Soyons donc ce que nous sommes, faisons ce que nous savons faire…et n’attendons rien en retour !
Magali ALCARAZ BIONDI
Quand la science rejoint la spiritualité.
Quand la science et la spiritualité ne font qu’Un !
De plus en plus de scientifiques s’accordent sur une nécessité de changement de paradigmes : on ne peut plus opposer la science et la spiritualité, car au plus on avance dans la science, au plus on se rend compte qu’elle se rapproche de la spiritualité.
Voici quelques extraits du merveilleux livre de Nassim Haramein, célèbre physicien, écrit en 2012 : L’Univers décodé ou la théorie de l’Unification.
« On sait que les atomes sont constitués de 99.99999% de vide […] Et le vide se divise lui-même et on le perçoit comme des frontières finies. Le vide est peut-être l’infini, et les frontières sa structure finie. Les champs constituent la structure finie de l’Univers ». Depuis une source infinie nous expérimenterions chaque jour notre existence.
« Vous êtes l’horizon des événements. Et vous êtes la frontière qui fait le lien entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. Vous rassemblez des informations que vous transférez à votre intérieur, qui selon votre point de vue, a un potentiel infini. Vous transférez ces informations dans vos propres limites à l’infini de l’univers qui se trouve à l’intérieur de vous ». Ainsi, nous avons un rôle actif et déterminant sur votre existence, sur votre environnement et sur notre santé. C’ est comme si l’ADN était le transmetteur qui rassemblait l’information contenue dans l’espace-temps et qui la révélait au monde. Vous êtes une sorte de sonde pour l’espace-temps, qui s’observe depuis l’extérieur, accumulant de l’information sur son existence. ». Ainsi, nous serions à la fois l’auteur, le réalisateur, l’interprète et le premier spectateur de notre existence. Cela implique alors une totale responsabilité de ce que nous vivons : il ne faut ainsi pas chercher des causes extérieures à nos maux (puisque l’extérieur est la conséquence) mais à l’intérieur : quelles sont les croyances qui ont engendré cette expérience ? Si nous arrivons à prendre conscience de cette information initiale et à l’éclairer, nous pouvons alors avoir une influence directe sur notre existence.
« Certains ont compris qu’ils détiennent une singularité, qu’ils sont en contact avec l’Univers, au sein de leur existence, même dans leur existence physique […] Ce modèle nous dit vraiment que la surface d’une planète est comme un horizon de l’événement, à partir duquel chaque individu est un petit rayon de soleil. Et ce rayon de soleil a une direction vectorielle très précise dans l’espace, d’où il regroupe un ensemble très particulier d’information ». Ainsi, chaque être humain est absolument unique, il n’existe pas deux rayons similaires. Chacun expérimente un point de vue particulier qui est parfaitement juste et aucun rayon n’est plus ou moins important qu’un autre.
« Je crois que nous sommes arrivés à un moment crucial : celui d’être en mesure de transcender notre façon de faire les choses pour aller vers une nouvelle façon d’agir. » En effet, prenant conscience de la source commune qui nous anime « Tous nos pieds sont dirigés vers la même singularité », l’autre est enfin reconnu comme un frère, expérimentant un autre point de vue, qui est ni plus ni moins juste que le nôtre. Et mettant notre conscience en direction de la source, cette infinie puissance qui nous anime, nous pourrons récupérer notre responsabilité et ainsi réécrire notre histoire au présent pour ne plus être la victime de nos propres croyances passées.
Le soignant peut alors être celui qui accompagne son patient dans cette prise de conscience de sa nature véritable et qui l’aide à se tourner vers sa source infinie.
La santé est cette homéostasie énergétique : le parfait équilibre entre l’intérieur et l’extérieur, en pleine conscience.
Magali ALCARAZ BIONDI
QUI SUIS-JE ?
J’aime la vie, j’ai des amis, une famille épanouie ;
Tout ce qu’il faut pour être heureuse
Et assurément je le suis !
A l’école, j’étais plutôt sérieuse,
J’ai bien appris ce qu’on m’a dit :
« La société veut notre bien,
La médecine nous guérit
On vit, on meurt, on n’y peut rien ! »
Qui suis-je finalement, si ce n’est le résultat
De mon éducation, de mon environnement et de mon époque ?
Serais-je la même dans une autre famille, un autre lieu, une autre période ?
Certainement pas ! Et pourtant, ce serait toujours Moi.
Qui suis-je alors ? Que reste-t-il de moi, sans toutes ces influences ?
Quels sont mes réels goûts, intérêts, mon essence ?
Quelle est cette énergie en moi qui me dit
Que je suis
Bien plus que tout cela,
L’alpha et l’oméga,
Que je suis dans tout
Et que tout est en moi
Et qu’il en est ainsi pour chacun de nous ?
Ainsi, tout est relié, intriqué, en connexion,
Je ressens, tu ressens, nous ressentons,
Ce que je fais, ce que tu fais, ce que nous faisons.
Et si j’enlève les étiquettes, celle que je porte,
Et celles que je mets aux autres,
Pour ne plus voir que ce qui est,
Alors, sans aucun jugement
Je suis juste « Ici et Maintenant »
En harmonie et en paix !
En fin de compte, à la question : « Qui suis-je ? »
Je réponds par ces deux simples mots : Je suis !
Magali ALCARAZ BIONDI
CITATIONS
« Lorsque nous remplissons notre tête de bonnes choses, les mauvaises choses n’ont pas la place d’y entrer ». Joyce Meyer
« Dans des conditions défavorables – certaines personnes se brisent, certaines battent des records ». Shiv Khera
« Le monde dans lequel chacun vit dépend de la façon de le concevoir » Arthur Schopenhauer
« Traitez les gens comme s’ils étaient ce qu’ils pourraient être et vous les aiderez à devenir ce qu’ils sont capables d’être ». Goethe
« Un humain n’est que le produit de ses pensées. Ce qu’il pense, il le devient. »Mahatma Gandhi
« C’est le point principal du bonheur que l’homme soit prêt à être ce qu’il est ».Desiderius Erasmus
« Ce qui importe le plus n’est pas ce que vous voyez, mais ce que vous croyez ; car ce que vous croyez dicte comment vous agissez sur ce que vous voyez ». Wayne Chirisa
« Commence là où tu es. Utilise ce que tu as. Fais ce que tu peux ». .Arthur Ashe
« Les échecs sont les marches que nous montons pour atteindre le succès » R.Bennett
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ».
« Vous n’attirez pas ce que vous voulez, vous attirez ce que vous êtes » W. DYER
« Tout le monde est un génie ! Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper sur un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide !» A. Einstein.
« Deviens celui que tu es ! » Franck Bruno
« Il faut découvrir en nous ce qui ne vieillit jamais »
« Pourquoi attendre d’avoir soif pour construire un puits ? »Proverbe chinois
« La simplicité est la sophistication suprême » Léonard de Vinci
« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris ! » Oscar Wilde
« Celui qui suit la foule n’ira jamais plus loin de la foule qu’il suit.
Celui qui marche seul peut parfois atteindre des lieux que personne n’a jamais atteint. »Albert Einstein.
« Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves ». Eleanor Roosevelt
« La beauté est dans le regard de celui qui regarde. » Oscar Wilde.